Mon livre en cours : coulisses et avancées

Écrire un livre est un chemin semé de doutes, d’hésitations et de moments de clarté. À nos jours qui dansent n’a pas échappé à cette règle. Je te partage les coulisses de cette aventure d’écriture, les défis rencontrés et ce qui a finalement permis à ce livre d’exister.

5/8/20243 min read

couverture d'un roman
couverture d'un roman

Mon livre en cours : coulisses et avancées

Écrire une autofiction, c’est se confronter à soi-même. Ce n’est pas simplement raconter une histoire, c’est trouver le bon angle, la bonne distance, comprendre pourquoi ce récit doit exister.

Mon prochain livre, À nos jours qui dansent, n’a pas été une évidence dès le départ. Il m’a fallu des années pour le saisir pleinement, pour comprendre la forme qu’il devait prendre et la raison pour laquelle je devais l’écrire.

J’ai traversé des phases de doutes, de réécritures, d’abandons. À plusieurs reprises, j’ai pensé laisser tomber, persuadée que je n’arriverais pas à lui donner une cohérence, à en faire un tout fluide et juste. Quel était le fil conducteur ? Pourquoi ce livre et pas un autre ? Tant que ces questions restaient sans réponse, j’avançais dans le brouillard.

Puis, un jour, quelque chose a changé.

Quand tout s’éclaire : l’importance des lettres

L’une des grandes difficultés de ce projet, c’était l’équilibre entre ce que je voulais raconter et ce que je voulais transmettre. J’écrivais, mais le texte me semblait morcelé, éclaté en fragments sans véritable liant.

C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée d’introduire les lettres à Samira.

Ces lettres sont devenues le fil rouge du récit, le cœur du livre. Elles m’ont permis d’unifier les différentes parties, de leur donner une structure et surtout une voix plus intime. À travers elles, j’ai pu poser mes doutes, mes émotions, interroger mes souvenirs d’une autre manière.

Avec le recul, je réalise que ces lettres m’ont offert exactement ce qui me manquait : une direction, une raison d’écrire. Elles ne sont pas qu’un simple élément narratif, elles sont la clé qui m’a permis d’achever ce livre.

Les défis d’une autofiction

Si À nos jours qui dansent m’a demandé autant de temps, c’est aussi parce qu’écrire une autofiction, c’est accepter d’être à la fois témoin et protagoniste. Il ne s’agit pas seulement de raconter des faits, mais de les mettre en perspective, de trouver la juste voix pour les transmettre aux lecteurs.

J’ai dû me poser beaucoup de questions :
🔹 Jusqu’où aller dans l’intime ?
🔹 Quelle part laisser à la fiction pour préserver la fluidité du récit ?
🔹 Comment structurer l’histoire sans la figer ?

Je voulais que ce livre soit vivant, qu’il danse avec les souvenirs sans s’y enfermer. Et c’est un équilibre délicat à trouver. Trop de distance et le texte devient froid. Trop d’implication et il devient étouffant.

Il y a eu des moments de blocage, des phases de réécriture intense, des jours où j’avais l’impression que tout m’échappait. Mais aujourd’hui, je sais que ces étapes étaient nécessaires. Ce livre devait passer par ces errances pour trouver sa vraie forme.

Là où j’en suis aujourd’hui

Après plusieurs versions, de nombreuses révisions et un travail approfondi sur la structure, À nos jours qui dansent est enfin prêt à être publié.

Ce n’est plus un manuscrit en chantier, c’est un livre qui va rencontrer ses lecteurs.

Et si je repense à tout le chemin parcouru, je réalise combien ce projet m’a transformée. Il m’a appris à faire confiance au processus d’écriture, à accepter les doutes comme une étape incontournable, à ne pas chercher la perfection dès le premier jet.

Aujourd’hui, je ressens à la fois de la fierté et une certaine fébrilité. Parce qu’un livre, une fois terminé, ne nous appartient plus vraiment. Il devient une histoire que chacun lira à sa manière.

Et maintenant ?

D’autres projets d’écriture m’attendent, mais pour l’instant, j’ai envie de savourer cette étape. De prendre le temps de voir ce que ce livre va provoquer chez ses premiers lecteurs.

Et toi, as-tu déjà vécu ce moment où un projet que tu croyais impossible finit par prendre vie sous tes yeux ?